mercredi 18 avril 2018

La question du jour : ne serait-il pas plus suave de prévenir ?


































Jetant un léger coup d’œil (mais comme ça, en passant, vraiment) au remake par Netflix de la relativement indigente série des années 60 "Lost in Space", qui avait déjà eu droit en 1998 à un passage disons-le calamiteux sur grand écran, quelle ne fut pas notre surprise d'apercevoir Parker Posey, dans un rôle à l'origine masculin et qui est toujours payant indépendamment des époques : celui de l'ultra méchant, en l'occurrence ici de l'ultra méchante. 

Pour tout vous dire, cela faisait des années que nous n'avions pas songé à Parker Posey et il est bien possible qu'en fait, son nom, même, n'ait momentanément été effacé de notre esprit. 

Mais grâce à ce retour tonitruant et dont nous n'étions pas du tout au courant, il va être cependant impossible de l'oublier à nouveau, tant ce qu'elle fait dans "Lost in Space" est sans doute le plus beau cabotinage vu depuis longtemps sur petit et grand écran.



































Il est heureux que nous n'ayons pas un coeur fragile, tant nous passons depuis quelques temps nos soirées à sursauter dans notre fauteuil, en découvrant de façon totalement inopinée qu'une célébrité des années 90 s'est infiltrée dans une série inattendue. Et c'est encore plus foudroyant lorsque la révélation se fait au moment du générique final, ce qui nous oblige à revenir en arrière en lançant des "Mais non...". 

La chose avait commencé avec "American Gothic" et ses trois premiers épisodes passés à nous demander "Est-ce elle ?" jusqu'à ce que la confirmation tombe : oui, c'est bien Virginia Madsen, aujourd'hui occupée à incarner les mères de famille que la vie et la gravité n'ont pas épargné. Souvenez-vous, cela a même été l'objet d'un quizz. 



































Le choc fut plus rude lors de la découverte de "The Alienist" puisque dans un rôle pratiquement confidentiel se dissimulait Sean Young, qui a aussitôt balayé nos souvenirs de "Blade Runner", qui, il est vrai, est sorti en 1982. 

Ce fut même, dans la foulée, un Instant Fourrure. 



Il n'est plus vraiment approprié d'évoquer un choc si nous nous tournons vers Greta Scacchi, divine créature surgie au milieu des années 80 et qui fut incontournable jusqu'au milieu des années 90. 

Si d'aventures vous souhaitez suivre la série "The terror", préparez-vous, elle y incarne l'épouse du Capitaine en chef Sir John Franklin et c'est un peu douloureux. 



































Et comme nous ne souhaiterions pas recevoir de nouvelles accusations de misogynie (ce qui arrive parfois, si si), terminons par le retour de celui qui avait un peu disparu pour diverses raisons depuis pratiquement 10 ans et qui revient dans l'excitante série "Trust" : Brendan Fraser. 



































Nous pouvons donc affirmer, afin de répondre à la question du jour que, oui, il serait suave de prévenir les téléspectateurs lorsqu'ils sont sur le point de recevoir l'équivalent d'une uppercut dans la zone la plus tendre de leurs souvenirs. 

Nous répétons régulièrement que la vie est cruelle et paradoxale. Alors quand, en plus, elle passe à la télévision... 


































Heureusement il reste Madeleine Stowe, dont l'apparence inchangée nous renversa dans "Revenge". Mais là, c'est de la science-fiction. 

5 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Sci-Fi? Mais ils savent très bien "maintenir" lzq carrosseries chez Audi!
Personnellement, j'aime bien Greta Sccachi viellie. Je la trouvais magnifique et, là, à l'écran, il reste une douceur, un beau souvenir très "italien" en fait.

★Bruno Lucas☆ a dit…

S-c-a-c-c-h-i
Et James Spader ? On n'en parle pas ,du changement physique de James Spader ? ;)

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Rien d'extraordinaire, Bruno, à ce qu'un veau devienne un boeuf.

Anonyme a dit…

Jérôme, un peu de respect pour ces animaux qui nous donnent tant (je parle des boeufs) !

pruneauxyz a dit…

Hé ben moi, j'aime bien le film-remake de Lost In Space: c'est comme un cadeau idéal sous le sapin, de mes sept à douze-treize ans ( parce que, dans ces eaux-là, j'aurais craqué sur Le Blanc ( et surtout l'opérateur de la tour de contrôle, au moment du décollage, même si on ne le voit qu'un instant: demi-dieu ).