mercredi 31 décembre 2014

Pour le plaisir.

































Soyons-Suave est heureux de vous souhaiter le plus suave des réveillons.

L'Instant Grrr


La question du jour : quoi de suave pour danser un 31 décembre ?

































Pouvions-nous vraiment vous laisser sans musique un 31 décembre ? Bien sûr que non ! Voilà donc pourquoi nous sommes très heureux de vous proposer cette petite chose qui, espérons-le, ravira votre chaîne hi-fi ou votre clef USB, 10 perles dansantes que vous avez pu découvrir cet été lors de notre saga "boule à facettes" mais qui, mises bout à bout, donnent vraiment du sens au disco. 

Alors bien sûr cela ne reflète qu'une partie de notre amour pour la musique qui fait danser et sourire mais c'est avec le coeur que se succèderont Gladys Knight et Stephanie Mills, Les Silver Convention et Andy Gibb. 



























Si sans alcool, la fête est plus folle, sans nouveauté, un réveillon est moins gai. Aussi découvrez l'immense John Davis et son Monster Orchestra, auquel vous aviez échappé en juillet comme en août mais qui se devait d'être présent ce soir. 



Voilà. Pour télécharger tout cela au format zip, vous savez comment faire. Et maintenant danser, tourner, embrassez qui vous voulez.

1. Andy Gibb - I just wanna be your everything
2. Bonnie Pointer - Free me from my freedom
3. Candi Staton - Nights on Broadway
4. Carl Bean - I was born this way
5. Gladys Knight and the Pips - Taste a bitter love
6. Jean Carn - Was that all it was
7. John Davis and the Monster Orchestra - Ain't that enough for you
8. Paradise Express - Poinciana
9. Silver Convention - Get up and Boogie
10. Stephanie Mills - What cha' gonna do



La photo mystère du mercredi !















Ne nous demandez pas ce qui se passe dans cette image, nous n'en avons pas la moindre idée. 

La fin du Quizz d'Arnogogo.























Était-il possible de laisser un Quizz en suspens alors que l'année se termine dans quelques heures ? Bien sûr que non ! Voilà pourquoi nous devons triplement louer Claire, notre Maharanée, la seule, l'unique, tout d'abord pour être revenue parmi nous comme la fille prodigue qu'elle sera toujours pour Soyons-Suave, ensuite pour avoir rendu à Arlene Dahl son identité, enfin pour nous avoir permis d'échapper à l'agonie d'un passage à la nouvelle année sans savoir qui est l'inconnu(e) du lundi. 

Claire, merci. Et merci. Et merci. Nous trinquerons donc trois fois tout à l'heure mais c'est une autre histoire :)


































Quiconque a vu "Voyage au centre de la Terre", réalisé par Henry Levin en 1959 et lu le roman du même nom sait qu'Arlene Dahl peut être fière. Elle joue en effet dans cette superproduction un rôle écrit expressément pour elle et qui ne figure pas chez Jules Verne, jugé même totalement aberrant par les spécialistes verniens. 

Le roman de Verne est une sorte d'odyssée masculine et potentiellement psychanalytique dans laquelle on devient un homme en passant par le centre de la Terre où se trouve la Mer (ach ach Sigmund !!!). Chez Levin, on descend au coeur du magma afin d'y trouver l'amour ou réaliser qu'il nous attend à la maison. Ce n'est pas exactement la même chose mais c'est plus hollywoodien. 























Nous ne pouvons regarder "Journey to the center of the Earth" sans avoir une pensée émue pour Arlene, l'incomparable Arlene qui dut être bien malheureuse en réalisant qu'elle porterait le même costume durant tout le film, finissant tout de même en lambeaux et en camisole. 

Elle accepta sans doute en raison de la scène finale lui permettant d’exhiber, enfin, quelque chose à la mesure de son talent : une petite création mauve du meilleur goût, avec ombrelle assortie, derrière laquelle elle embrasse d'ailleurs James Mason, ce que Claire, notre Maharané, ne lui pardonnera jamais. Car Claire aime James mais c'est, là encore, une autre histoire. 


































Âgée aujourd'hui de 89 ans et mère de Lorenzo-Le Rebelle-Lamas, il nous semblait naturel de finir l'année en compagnie d'Arlene qui fit beaucoup pour Soyons-Suave. Il est probable que peu d'entre vous s'en souvienne mais en juin 2009 (le 17, très exactement) naissait Soyons-Suave et dès le 20, nous consacrions un article à Arlene, qui nous valut notre tout premier commentaire. 

Cet article se trouve ici et il est assez émouvant de nous y replonger : comme nous étions jeune, fougueux et au singulier. Ce n'est que plus tard que Soyons-Suave devint l'équipe formidable qu'elle est aujourd'hui.  

Merci donc Arlene, n'osons pas le "longue vie" car on ne sait jamais et bravo encore Claire. 

































Et le 31 décembre pas plus qu'un autre jour : ne sortons pas en cheveux que diable ! 

Mais en attendant, une retouche maquillage...


C'est mercredi : soyons LGBT !

Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne". 

C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.




Le Brushing du jour.






























Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette six cent vingt et unième édition, Paulette Goddard présente le modèle intitulé "Soir de fête". 

lundi 29 décembre 2014

Pour le plaisir.















Soyons-Suave est heureux de vous offrir le secret d'un cake panda réussi. 

Le Quizz d'Arnogogo.






















Suaves visiteurs, voici venu le temps du dernier Quizz de l'année, qui, espérons-le, ne dépassera pas la nuit du 31 décembre. Et pour cette dernière, nous souhaitions rendre hommage à quelqu'un qui nous est cher, pour des raisons que nous expliquerons au moment de la solution. 

Qui semble donc un peu empêtrée dans ses longs jupons (et peut-être sa guêpière) ? Qui se cache le visage ce qui nous arrange bien ? Qui risque sa vie ? La chose n'est pas d'une grande difficulté aussi arrêtons-nous là. A vos cellules grises. 

17 fois Cécile Cassard ?






























Non, 17 fois Cécile Cassard, ce serait trop. Contentons-nous de 9 fois une chaussure Mondrian, ce sera déjà hautement satisfaisant. 

Cache-cache : saurez-vous retrouver Dirk Bogarde dans cette image ?















Gagné ! Il était sous Rex !

Et maintenant dansons !



Un nouveau Jimmy Somerville ? Un clip disco ? Mon dieu, mon dieu, il était temps pour sauver 2014 :)

Pendant ce temps, à Hollywood...

































Anthony est tout de même très agile de l'index...

La question suave du jour : Andrew Christian est-il le Hugh Hefner du slip ?

















Peut-être n'est-il pas utile de vous présenter Hugh Hefner, l'homme qui inventa Playboy et promit un avenir à des millions de jeunes filles dès lors qu'elles acceptaient de se transformer en lapin. 

Des sociologues et des historiens se sont déjà penchés sur la question et l'affirment : malgré les apparences, Hugh Hefner, grâce à son magazine et son mode de vie très anticonformiste, contribua à l'émancipation de la femme dans les années 60, de même qu'il participa à la lutte contre la ségrégation, milita pour la liberté de la presse et sauva l'industrie moribonde de la robe de chambre moirée, potentiellement en satin.














Peut-être est-il, par contre, un peu plus nécessaire de vous présenter Andrew Christian, qui n'est pas qu'un nom sur une bande en élasthanne attachée à très peu de tissu mais une véritable personne, qui révolutionna, à la fin des années 2000, le monde merveilleux du slip pour homme en créant le modèle qui relève les fesses et celui qui place en orbite l'appareil génital.

Oui, c'est à Andrew Christian que l'on doit le Wonderbra pour messieurs et dans une industrie déjà fortement occupée depuis les années 90 par Calvin Klein et depuis les années 2000 par une myriade de marques aux doux noms de Ginch Gonch, AussieBum ou 2(x)ist, il fallait bien une telle innovation afin de se faire de la place.



































Si on ignore parfois que Andrew Christian est au départ simple styliste et continue d'ailleurs de créer des vêtements et s'il est un peu compliqué de trouver des images illustrant son travail du slip et qui soient visibles par tous, tant ses créations laissent assez peu de place à l'imagination, Andrew est aujourd'hui l'empereur du string, du boxer et de nombreux modèles qui s'appellent "Blow", "Trophy Boys", "Almost Naked" ou "Twerk", c'est à dire en traduction à la louche "Suce", "Call boy", "Presque nu" et "bouge tes fesses".

Vous l'aurez compris, le public visé par Andrew Christian n'est pas monsieur tout le monde, l'homme simplement soucieux d'être (cela dépend des goûts) soutenu ou à l'aise et qui ne déteste pas à l'occasion d'avoir un Mickey sur l'aine (littéralement), non, Andrew Christian se destine à l'individu qui veut être Beyoncé de dos et Rocco de face, et qui pensera l'être à l'instant où il enfilera une des créations à la croix rouge.


































Tout comme il fallut un certain temps à l'homme des années 90 (il était un brin naïf) pour comprendre qu'il ne deviendrait jamais Markus Schenkenberg en achetant l'intégralité du stock de kangourous Calvin Klein, l'homme suave de 2014/2015 va devoir accepter (il est un peu têtu) qu'il ne se transformera pas en Topher DiMaggio parce qu'il porte les 2cm2 d'une création Andrew Christian, Topher, qui accessoirement, ne peut, de toutes les façons, pas entrer dans les 2cm2 d'un slip Andrew Christian, pour des raisons anatomiques connues de tous (c'est un acteur de films pour adultes).

Ces considérations mises à part, quid de Hugh Hefner et pourquoi une telle question ? Eh bien parce qu'Andrew est en train, au fil des campagnes publicitaires pour ses produits, de se transformer en célébrité, sans doute le seul désigner de boxer dont on connait le visage (Monsieur Dim, quelqu'un ? Madame Athéna, somebody ?). Illustrations :



















Andrew Christian, qui ouvre sa maison pour le tournage des clips de sa marque, clip porno soft littéralement hallucinants et que vous pouvez admirer ici, évolue dans un monde merveilleux peuplé de jeunes hommes anormalement musclés et ayant anormalement et toujours chaud. Ces mêmes jeunes hommes, dont l'âge dépasse rarement la trentaine, aiment s'asperger en riant de produits liquides et parfois collant, ils adorent se masser longuement et souffrent tous (mais ne rions pas, c'est peut-être grave) d'une sorte d'épilepsie du bassin.

Parfois, Andrew organise un grand concours pour trouver un nouveau jeune homme, chaque semaine, ils les emmènent en discothèque afin qu'ils puissent danser en slip et soigner, sans doute, ce trouble que nous évoquions plus haut. Enfin, de temps à autre, Andrew doit les gronder parce que ses jeunes hommes (oui, ils sont à lui comme le montre l'image ci-dessous) sont arrêtés pour prostitution ou trafic de substances illicites. Mais Andrew est magnanime.
















Récapitulons : Andrew vit donc donc une grande maison entourée de créatures dénudées. Il organise des soirées débridées, donne sa chance à de jeunes personnes désœuvrées et ne dédaigne pas enfiler à l'occasion une robe de chambre moirée potentiellement en satin.

Oui, Andrew Christian est le Hugh Hefner du slip; c'est une évidence. Que va-t-il, par contre, apporter au monde ? C'est une page qui, à ce jour, à reste à remplir...